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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:22

Dans les aspects positifs concernant les Philippines, je noterais :

 

- l'anglais : c'est bien pratique de pouvoir demander où l'on est et où l'on va ou pour négocier les prix. En plus, même si les échanges restent superficiels, on peut vraiment communiquer avec les habitants.

 

- la gentillesse des Philippins : et oui, les Laotiens et Cambodgiens m'avaient semblé plutôt sympas mais c'est difficile de vraiment le savoir. Pas contre, aux Philippines, on a vraiment été surpris par le nombre de personnes qui nous ont spontanément aidés, parlé, conseillés sans rien attendre en retour. Bien sûr, je ne suis pas naïve au point d'ignorer qu'on nous proposait parfois des prix exhorbitants ou des mauvais plans , mais il s'agit de ceux qui ont à faire directement avec les touristes. C'est comme partout. Par contre, les locaux sont vraiment agréables.

 

- des moyens de transports originaux et pratiques (voir prochain article)

 

Dans les points négatifs, je noterais :

 

- grosse déception : la nourriture !!! De la viande, de la viande, de la viande... Et souvent des morceaux gras ou inhabituels. Très peu de poisson et souvent très sec (genre thon). En fait, j'ai trouvé la cuisine très rustique, pas très savoureuse et c'était finalement toujours un peu la même chose. Bon, en même temps, la carte était souvent en filipino donc nous n'avions pas toujours le courage de chercher tous les mots dans notre guide lexical et peut-être sommes-nous passés à côté de la richesse culinaire de ce pays. Mais j'en doute...

 

- les chiens : à la base, je déteste les chiens. Ce fait établi, j'ai été bien malheureuse d'être sans arrêt entourée de chiens, surtout sur l'île de Palawan. Chaque maison avait au moins un ou deux chiens qui se promenaient partout même sur la plage. Nous avions choisi un bel hôtel les deux premiers jours où l'on pouvait manger dehors à 30 mètres de la plage. Mais des chiens n'arrêtaient pas de se glisser entre les tables sans que les serveurs puissent vraiment les chasser. J'admets une chose, cependant : ils n'aboyaient pas. La plupart du temps, ils étaient silencieux et se contentaient de nous suivre. N'empêche que je n'ai pas aimé. Sur l'île de Luzon, les chiens étaient moins nombreux et nous ont beaucoup moins embêtés.

 

- la difficulté à payer lorsque l'on n'a que de grosses coupures : encore une fois, c'est surtout à Palawan que nous avons rencontré ce problème. Nous venions juste d'arriver aux Philippines et nous n'avions que des billets de 1000 ou 500 pesos. Or, on nous a souvent refusé notre paiement. En fait, les gens n'avaient tout simplement pas assez de monnaie pour nous faire l'appoint. Donc lorsque nous avons voulu acheter deux bouteilles d'eau le premier soir dans une boutique du petit village où nous étions, le vendeur n'a pas pu nous les vendre quand nous avons présenté un billet de 500 pesos (environ 9 euros). On a réussi à récupérer des plus petites coupures par la suite, mais à chaque fois que nous tendions un gros billet, le tricycle ou la jeepney refusait systématiquement. C'est pour dire le coût de la vie !

 

- une notion du temps un peu aléatoire : il est parfois difficile d'obtenir une information précise lorsqu'il s'agit d'horaires. Selon les différentes personnes interrogées, les temps d'attente variaient pas mal. Pas évident pour planifier...

Autre exemple : le premier jour, nous avons atterri au terminal 2 de l'aéroport de Manille. Nous devions prendre un autre avion pour rejoindre l'île de Palawan. Bêtement, nous pensions que les terminaux se touchaient (ok, c'est vrai, nous n'avions pas lu notre guide sur ce sujet); or nous avons appris qu'il fallait prendre un bus ou un taxi pour aller au terminal 3. Nous avons opté pour le bus. Lorsqu'il est arrivé, nous avons demandé au chauffeur combien de temps il fallait pour rejoindre le terminal 3 car nous avions peu de temps entre les deux vols. Il nous a répondu : "15 minutes". Cela nous convenait, nous sommes montés à bord.

Premier arrêt : terminal 1. Déjà 10 minutes de passées. Un étranger monte et demande si le terminal 3 est loin : "15 minutes" lui répond le chauffeur. Oh oh. Second arrêt : terminal 4 et une vingtaine de minutes que nous roulons. Un autre étranger demande à nouveau quand nous allons arriver au terminal 3. "10 minutes, 15 minutes", lui répond le chauffeur exaspéré. Je lève les yeux au ciel : tout est à 15 minutes ! Le passager se rue vers la porte : son vol est dans moins de 5 minutes ! Finalement, nous atteignons le terminal 3. Il nous a fallu une trentaine de minutes. L'enregistrement des bagages pour notre vol se termine dans moins de 5 minutes. Nous courons et parvenons à temps au comptoir. Nos premiers pas sur le sol philippin ont été mouvementés. A la décharge du chauffeur, il faut préciser que les terminaux sont éloignés et qu'il faut passer par la ville. Or, Manille connaît des embouteillages monstrueux la plupart du temps. Dans ces conditions, évidemment, il est difficile de donner une heure précise.

Il n'empêche que le respect de l'heure n'est pas la première qualité des Philippines. Nous avons pris 3 fois l'avion, ils n'ont jamais décollé à l'heure. De même, il nous est arrivé de partir plus tôt que prévu ! Une fois, une jeepney prévue à 11 heures est partie dès 10h30. Une autre fois, le chauffeur nous dit que le bus part à 14 heures, or il démarre à 13h40 (heureusement, nous étions déjà installés dedans)... 

 

- la climatisation excessive de certains bus

 

J'ai l'air de critiquer plus que d'encenser les Philippines, mais ce n'est absolument pas le cas. Je me contente ici d'évoquer des faits très généraux. Le reste du voyage - paysages, villages, habitants - a été excellent; et vous le verrez dans les prochains articles.

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