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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 11:32

J'ai visité la Thailande, le Laos, le Cambodge, le Vietnam, la Corée, le Japon et je vis en Chine. Je peux donc estimer que l'Asie ne m'est pas totalement inconnue. Or, les Philippines m'ont surprise à trois niveaux.

 

Premier point, la sécurité. En réalité, tout s'est bien passé. Certes, j'ai trouvé Manille très différente des autres lieux que nous avons vus. J'ai été déroutée par le nombre de gens qui vivent dans la rue, la pauvreté  et la saleté alors que la campagne est plus propre que celle en Chine. En plus, beaucoup de rues ne sont pas éclairées ou vraiment légèrement, donc on ne se sent pas très à l'aise. Nous avons été abordés par quelques mendiants, parfois des enfants; mais pas très insistants. Nous nous méfions quand même et gardions nos distances et un oeil attentif sur nos sacs. Mais, sincèrement, aucun problème.

 

Pour autant, l'insécurité est une réalité. Dès l'arrivée à l'aéroport de Manille, on sent que les choses sont un peu différentes. Il faut montrer patte blanche pour pouvoir franchir les portes. Autrement dit, avant de pénétrer dans le bâtiment, on doit déjà présenter une copie de son ticket (heureusement, pour une fois je l'avais imprimé; d'habitude avec les e-tickets, je ne m'embarrasse pas de cette démarche). Ensuite, les bagages sont passés aux rayons X alors même que l'on devra refaire cette étape plus tard après le passage des douanes comme c'est l'usage.

 

Pour mesurer le degré d'insécurité, il suffit d'observer le nombre incroyable de policiers armés jusqu'aux dents à chaque coin de rue de Manille. D'autre part, on doit tous ouvrir notre sac à l'entrée du métro. Cependant, la fouille est sommaire et j'aurais pu facilement cacher un pistolet sous mon guide de voyage. De même, à l'entrée de chaque centre commercial, un garde jette un oeil dans votre sac. Dans beaucoup de magasins, on voit souvent un garde qui surveille. Dans les grands hôtels, à l'entrée des terminaux à l'aéroport, j'ai également remarqué que la police utilisait un miroir d'inspection pour contrôler sous les voitures. Dans les stations services, des gardes armés surveillent les lieux. Sur l'île de Palawan, le premier jour de notre arrivée, notre chauffeur s'est arrêté pour faire le plein sous les yeux d'un garde qui portait une arme impressionnante genre kalachnikov (bon, je n'y connais rien en armes; mais je doute que ce fut un jouet...).

 

Il me semble que c'est la première fois de ma vie que j'ai vu autant d'hommes armés. Vigipirate à Paris à côté, c'est la cour de récré...

 

Sympa l'ambiance, donc... Il faut dire que les ventes d'armes à feu ne sont pas vraiment régulées (même si les chiffres sont incomparables par rapport aux Etats-Unis, la criminalité est un véritable problème aux Philippines). En outre, le pays est victime d'actes terroristes (en particulier de groupes islamistes qui sévissent surtout dans certaines îles).

 

Sur l'île de Palawan, nous sommes passés par deux check-points entre Puerto Princesa et Sabang. En fait, rien de très impressionnant. Il s'agissait de simples petites barrières en bois (pas de barbelés, rien de ce genre) qui ne prenaient pas la moitié de la route. Il n'y avait même pas de garde à côté. Je crois bien qu'ils étaient dans la cabane à côté en train de jouer aux cartes ! Bref, le chauffeur a à peine ralenti.

 

Cela dit, comme je l'ai précisé, nous ne nous sommes jamais sentis menacés ou en danger. Et j'insiste sur le fait que les mesures de sécurité draconiennes sont principalement visibles à Manille. Pendant le reste de notre voyage, nous avons vraiment été tranquilles. C'est un peu comme si nous avions visité deux pays différents....

 

Dernière précision concernant cette fois la sécurité des femmes. Rien à signaler dans l'ensemble sauf à Manille dans le métro. Je ne sais pas si c'est toujours le cas ou juste aux heures de pointe, mais j'ai remarqué que les deux premiers wagons sont réservés uniquement aux femmes. En fait, je trouve que c'est une très bonne idée. Au Japon aussi, il existe la même mesure. L'Ile-de-France devrait mettre en place ce genre de chose également avec les nombreux viols et tous les pervers qui courent les rues. Je trouve que la région parisienne en a autant besoin voire plus que Tokyo ou Manille.

 

Cette séparation homme-femme me rappelle que dans l'aéroport à Manille, le contrôle des bagages à main est organisé en deux files : une pour les femmes qui se font fouiller par des femmes si besoin, une pour les hommes contrôlés par des hommes.

 

Mis à part la sécurité qui recquiert des dispositifs assez exigeants à Manille, la deuxième chose qui m'a interpellée, c'est le catholicisme et son influence dans la vie quotidienne.

 

Alors que nous revenions de l'île de Palawan à Manille pour reprendre un avion pour aller dans le nord de l'île de Luzon, nous avons traversé le hall du terminal 2 pour rejoindre les comptoirs d'enregistrement des bagages. Or, en plein milieu du hall où des gens qui circulaient dans tous les sens, une messe était célébrée. Nous étions dimanche et je suppose que les voyageurs ou le personnel qui travaillait ce jour-là avaient le droit à leur messe comme tout le monde. Si tu ne viens pas à Dieu, c'est Dieu qui viendra à toi... J'ai vu des salles de prière dans l'aéroport de Kuala Lumpur et Dubai, mais je n'avais encore jamais vu de prière en public et encore moins une messe ! Les Espagnols ont fait du "bon boulot" (c'est ironique, bien sûr) lorsqu'ils ont christianisé le pays : les Philippins sont bien plus croyants que nous qui avons pourtant connu le christianisme depuis plus longtemps...

 

Comme chez nous, tout est fermé le dimanche ! Moi qui suis habituée aux week-ends animés en Chine, j'ai eu un choc ! A Puerto Princesa, plusieurs restaurants, magasins et mêmes sites touristiques étaient fermés ce jour-là. J'ai ruminé longtemps avant de faire le lien entre le dimanche et le fermeture des boutiques. Choc culturel, je vous dis !

 

D'autre part, on voit des images pieuses ou des "God bless our trip" dans presque tous les bus et autres moyens de transport.

 

Dans les églises, j'ai vu pas mal de gens prier agenouillés.

 

C'est assez incroyable. Je pense que ceux qui ont voyagé en Amérique du Sud ont été témoins du même genre de scènes. Cette intensité dans la foi est aussi exotique d'une certaine façon.

 

Troisième et dernier point sur ce qui fait la différence entre les Philippines et les autres pays asiatiques : l'emploi de "Sir" et "Madam" à chaque fin de phrase.

 

J'ai détesté. Positivement détesté. J'ai eu l'impression d'être retournée au 18ème siècle ! Dans un restaurant, on va vous dire: "Would you like to order, Sir ? " "What would you like to drink, Sir ?" "Thank you, Sir"... C'est vraiment à ce point, je n'exagère pas : c'est ainsi pour toutes les questions et les réponses !! Je ne sais pas qui a mis en place ces formules de politesse - factices, de toute façon. Même quand des touristes se sont pris la tête avec l'une des employées du bureau des permis d'accès à la rivière souterraine à Sabang, elle continuait à leur donner du "Sir" et du "Madam" alors qu'elle ne souriait pas du tout et qu'elle était vraiment froide. J'ai essayé de voir si les Philippins utlisent ces termes mais la plupart parlent filipino entre eux, donc... Par contre, quand ils s'adressent parfois en anglais à leurs compatriotes, il m'est arrivé d'entendre des "Sir" et des "Madam". Ils ont donc intégré ces deux mots semble-t-til. Est-ce un héritage américain ou espagnol ? En tout cas, c'est pénible. Même s'ils ont l'air de le dire très naturellement, à chaque fois, j'ai l'impression de faire un bond dans le passé et de me retrouver dans une maison coloniale entourée d'esclaves...

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:22

Dans les aspects positifs concernant les Philippines, je noterais :

 

- l'anglais : c'est bien pratique de pouvoir demander où l'on est et où l'on va ou pour négocier les prix. En plus, même si les échanges restent superficiels, on peut vraiment communiquer avec les habitants.

 

- la gentillesse des Philippins : et oui, les Laotiens et Cambodgiens m'avaient semblé plutôt sympas mais c'est difficile de vraiment le savoir. Pas contre, aux Philippines, on a vraiment été surpris par le nombre de personnes qui nous ont spontanément aidés, parlé, conseillés sans rien attendre en retour. Bien sûr, je ne suis pas naïve au point d'ignorer qu'on nous proposait parfois des prix exhorbitants ou des mauvais plans , mais il s'agit de ceux qui ont à faire directement avec les touristes. C'est comme partout. Par contre, les locaux sont vraiment agréables.

 

- des moyens de transports originaux et pratiques (voir prochain article)

 

Dans les points négatifs, je noterais :

 

- grosse déception : la nourriture !!! De la viande, de la viande, de la viande... Et souvent des morceaux gras ou inhabituels. Très peu de poisson et souvent très sec (genre thon). En fait, j'ai trouvé la cuisine très rustique, pas très savoureuse et c'était finalement toujours un peu la même chose. Bon, en même temps, la carte était souvent en filipino donc nous n'avions pas toujours le courage de chercher tous les mots dans notre guide lexical et peut-être sommes-nous passés à côté de la richesse culinaire de ce pays. Mais j'en doute...

 

- les chiens : à la base, je déteste les chiens. Ce fait établi, j'ai été bien malheureuse d'être sans arrêt entourée de chiens, surtout sur l'île de Palawan. Chaque maison avait au moins un ou deux chiens qui se promenaient partout même sur la plage. Nous avions choisi un bel hôtel les deux premiers jours où l'on pouvait manger dehors à 30 mètres de la plage. Mais des chiens n'arrêtaient pas de se glisser entre les tables sans que les serveurs puissent vraiment les chasser. J'admets une chose, cependant : ils n'aboyaient pas. La plupart du temps, ils étaient silencieux et se contentaient de nous suivre. N'empêche que je n'ai pas aimé. Sur l'île de Luzon, les chiens étaient moins nombreux et nous ont beaucoup moins embêtés.

 

- la difficulté à payer lorsque l'on n'a que de grosses coupures : encore une fois, c'est surtout à Palawan que nous avons rencontré ce problème. Nous venions juste d'arriver aux Philippines et nous n'avions que des billets de 1000 ou 500 pesos. Or, on nous a souvent refusé notre paiement. En fait, les gens n'avaient tout simplement pas assez de monnaie pour nous faire l'appoint. Donc lorsque nous avons voulu acheter deux bouteilles d'eau le premier soir dans une boutique du petit village où nous étions, le vendeur n'a pas pu nous les vendre quand nous avons présenté un billet de 500 pesos (environ 9 euros). On a réussi à récupérer des plus petites coupures par la suite, mais à chaque fois que nous tendions un gros billet, le tricycle ou la jeepney refusait systématiquement. C'est pour dire le coût de la vie !

 

- une notion du temps un peu aléatoire : il est parfois difficile d'obtenir une information précise lorsqu'il s'agit d'horaires. Selon les différentes personnes interrogées, les temps d'attente variaient pas mal. Pas évident pour planifier...

Autre exemple : le premier jour, nous avons atterri au terminal 2 de l'aéroport de Manille. Nous devions prendre un autre avion pour rejoindre l'île de Palawan. Bêtement, nous pensions que les terminaux se touchaient (ok, c'est vrai, nous n'avions pas lu notre guide sur ce sujet); or nous avons appris qu'il fallait prendre un bus ou un taxi pour aller au terminal 3. Nous avons opté pour le bus. Lorsqu'il est arrivé, nous avons demandé au chauffeur combien de temps il fallait pour rejoindre le terminal 3 car nous avions peu de temps entre les deux vols. Il nous a répondu : "15 minutes". Cela nous convenait, nous sommes montés à bord.

Premier arrêt : terminal 1. Déjà 10 minutes de passées. Un étranger monte et demande si le terminal 3 est loin : "15 minutes" lui répond le chauffeur. Oh oh. Second arrêt : terminal 4 et une vingtaine de minutes que nous roulons. Un autre étranger demande à nouveau quand nous allons arriver au terminal 3. "10 minutes, 15 minutes", lui répond le chauffeur exaspéré. Je lève les yeux au ciel : tout est à 15 minutes ! Le passager se rue vers la porte : son vol est dans moins de 5 minutes ! Finalement, nous atteignons le terminal 3. Il nous a fallu une trentaine de minutes. L'enregistrement des bagages pour notre vol se termine dans moins de 5 minutes. Nous courons et parvenons à temps au comptoir. Nos premiers pas sur le sol philippin ont été mouvementés. A la décharge du chauffeur, il faut préciser que les terminaux sont éloignés et qu'il faut passer par la ville. Or, Manille connaît des embouteillages monstrueux la plupart du temps. Dans ces conditions, évidemment, il est difficile de donner une heure précise.

Il n'empêche que le respect de l'heure n'est pas la première qualité des Philippines. Nous avons pris 3 fois l'avion, ils n'ont jamais décollé à l'heure. De même, il nous est arrivé de partir plus tôt que prévu ! Une fois, une jeepney prévue à 11 heures est partie dès 10h30. Une autre fois, le chauffeur nous dit que le bus part à 14 heures, or il démarre à 13h40 (heureusement, nous étions déjà installés dedans)... 

 

- la climatisation excessive de certains bus

 

J'ai l'air de critiquer plus que d'encenser les Philippines, mais ce n'est absolument pas le cas. Je me contente ici d'évoquer des faits très généraux. Le reste du voyage - paysages, villages, habitants - a été excellent; et vous le verrez dans les prochains articles.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:20

A l'occasion de la fête du printemps en Chine où l'on entre dans l'année du Serpent, mon copain et moi avons décidé d'échapper à la foule sur le continent et de nous envoler pour une destination assez proche : les Philippines.


http://cirebon.mariemont.museum/Upload_Mariemont/CarteAsie4Gd.gifPour être honnête, ni lui ni moi n'avions de connaissances sur le pays et notre choix a été guidé par une unique raison : Manille est à deux heures  de vol de Hong-Kong. Pour nous, c'est donc la porte à côté. En plus, pas de visa. Idéal !


Avant de partir, tous les collègues japonais de mon copain lui ont dit qu'il était fou de partir là-bas car les Philippines ont une assez mauvaise réputation au Japon (surtout Manille) et dans son guide, il est vrai que l'on peut lire des pages et des pages de recommandations et de mises en garde. Il faut dire que des touristes japonais sont régulièrement assassinés; ce qui fait les gros titres dans la presse japonaise.

 

 

 

 

 

 

 

Dans mon Lonely Planet, par contre, il était simplement écrit que la mauvaise réputation des Philippines était excessive et qu'il faut juste prendre les précautions d'usage lorsqu'on voyage à l'étranger. Mon guide ajoutait qu'il faut quand même faire attention à la gentillesse de certains habitants qui vous inviteraient ou vous paieraient à boire ou à manger car, souvent, il s'agit d'une manoeuvre pour vous droguer et voler vos affaires. 


Cela ne nous a pas empêchés de partir et je ne le regrette pas !


Les Philippines sont un pays très particulier en Asie pour deux raisons spécifiques à mon avis : l'anglais et le catholicisme.


D'abord, j'ai trouvé que c'était l'un des pays asiatique où il est le plus facile de voyager : tout est écrit avec notre alphabet et tout le monde parle et comprend l'anglais qui est l'une des deux langues officielles.


D'autre part, on voit des églises dans tous les villages alors qu'on se trouve en pleine Asie du Sud-Est.

Ces deux anomalies sont liées à la présence très - trop - longue des colons espagnols puis américains.

Reprenons au début.


Il était une fois un pays où les Négritos (peuple autochtone original) et des tribus d'autres origines vivaient tranquillement sur plusieurs milliers d'îles. Plusieurs vagues d'immigrants venus d'Indonésie, de Malaisie, puis plus tard en raison de l'intensification des échanges commerciaux, chinois, arabes et indiens, s'y sont également installé. 

Mais voilà que les occidentaux se sont mis en tête de conquérir le monde et que Magellan a posé le pied pour la première fois aux Philippines en 1521. Il a décrété que ces îles appartenaient à l'Espagne et a converti tout le monde au christianisme. Un chef d'une tribu a réussi à lui tenir tête et lors d'une bataille Magellan s'est trouvé mortellement blessé et est mort. 


L'Espagne pour asseoir sa position dans la région a envoyé une autre expédition et c'est Villalobos qui a nommé cet archipel "Felipinas" du nom de l'héritier au trône espagnol, Philippe (furtur Philippe II, fils de Charles Quint). 

Forcément, les Philippins n'étaient pas ravis et des rébellions ont éclaté surtout vers la fin du 19ème siècle. C'est un peu compliqué donc je passe les détails mais, bref, en pleine révolution philippine, l'Espagne et les Etats-Unis se sont disputés au sujet de Cuba. Les Etats-Unis ont voulu racheter l'île, les Espagnols ont refusé et ont déclaré la guerre. En 1898, fin de la guerre, les Etats-Unis ont racheté plusieurs territoires espagnols dont les Philippines. 

Pendant ce temps-là, un Philippin a déclaré l'indépendance du pays. Sauf que l'archipel était passé aux mains des Américains. Ceux-ci ont alors débattu sur ce qu'il fallait en faire et ont finalement décidé de "civiliser" le pays. Colère des habitants, révoltes, batailles contre les troupes américaines et beaucoup de morts - surtout Philippins - avant que les Etats-Unis ne prennent définitivement le contrôle des îles en 1902. Ils ont promis cependant d'accorder ultérieurement l'indépendance aux Philippins. 


En 1941, la guerre a éclaté entre le Japon et les Etats-Unis. Les Philippins ont encore une fois été mêlés à un conflit qui ne les concernait pas et qui pourtant a causé des milliers de victimes dans leurs rangs. En 1946, le pays est enfin devenu indépendant.


La suite est compliquée malheureusement. Marcos, Aquino, les bases américaines, la corruption, le terrorisme... le pays a connu et connaît encore de gros problèmes. 


Ce que je voulais surtout souligner, c'est que l'histoire avec la colonisation occidentale a profondément changé et marqué la culture, la langue, la religion et les coutumes aux Philippines. Il me semble qu'il est très difficile d'établir l'identité de ce pays. L'archipel a été occupé pendant si longtemps qu'on ne trouve que peu de traces du passé pré-hispanique. Et c'est bien dommage. Certes, pour nous touristes, c'est exotique de voir des églises catholiques au milieu des palmiers, mais qui étaient les Philippins ? Quelles étaient leurs croyances ? Comment vivaient-ils ? Aujourd'hui, on ne peut le savoir que si on va dans un musée. Ou peut-être certaines tribus un peu à l'écart conservent-elles encore leur culture ? 


Notre voyage de 8 jours s'est finalement articulé autour des sites inscrits au patrimoine de l'Unesco.


Nous avons commencé avec trois jours de "resort-snorkeling-plage-rivière souterraine" sur l'île de Palawan; puis nous avons repris l'avion pour regagner l'île principale de Luzon où nous avons exploré (euh... brièvement) le nord : églises baroques, villages aux maisons coloniales, cercueils suspendus et rizières en terrasses. Dernière journée à Manille.

Je ne vais pas forcément tout raconter dans l'ordre chronologique.

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