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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 16:49

Le lendemain matin, nous avons donc quitté notre hutte et gagné Banaue. De là, toujours en tricycle, nous sommes partis pour Batad ou plus exactement pour la jonction avec la route qui montait au point d'accès vers le village de Batad.

 

En chemin, nous avons aperçu de jolies rizières.

 

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Comme on le voit sur la photo de droite, par endroits, le riz était planté alors que, sur la photo de gauche, on voit beaucoup de plants encore en attente.

 

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Nous sommes arrivés à la jonction en un peu moins d'une heure et avons donné rendez-vous dans l'après-midi à notre conducteur.

 

Beaucoup de touristes choisissent la jeepney car ils peuvent se partager les frais et elles peuvent rejoindre le point d'accès vers le village.

 

Nous avons mis une petite heure pour grimper de la jonction jusqu'à la fin de la route. En montant, nous avons pu apercevoir la route que nous avions empruntée jusqu'à la jonction; plus nous montions et plus nous voyions des montagnes à perte de vue. Malheureusement, le temps était bien couvert.

 

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Nous devions rejoindre le petit col que l'on voit sur la dernière photo à droite.

 

Au col, se trouvaient quelques baraques qui vendaient des boissons et des choses à grignoter ainsi que des jeepneys garées, attendant leurs clients.

 

Nous avons entamé la descente du col vers le village. Nous avons croisé quelques personnes qui remontaient déjà (à moins qu'elles n'aient passé la nuit là-bas). Nous sommes également passés devant deux ou trois échoppes qui vendaient des souvenirs et des rafraîchissements. A un croisement, nous avons opté pour le sentier qui remontait un peu et avons commencé à apercevoir quelques maisons.

 

Puis, soudain...

 

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Sous nos yeux, sont apparues de splendides rizières nichées dans des terrasses en demi-cercle, créées par les Ifuago, il y a 2000 ans.

 

Sur les photos, ce n'est pas terrible, j'admets. Il faut imaginer : pendant toute la descente du col, nous ne voyions rien. Les terrasses se situaient sur notre droite mais elles nous étaient cachées car nous descendions par le côté gauche de la pente. C'est en remontant cette pente vers la droite que le point de vue s'est soudainement dégagé.

 

Les rizières ne sont pas immenses mais elles sont idéalement situées dans un écrin de montagnes. Elles ne sont accessibles par aucune route, en tout cas, pas directement. Je crois que la surprise de les découvrir ainsi a amplifié notre émerveillement.

 

Nous avons continué notre descente par le village. Nous avons payé notre taxe après être passés près de l'école et avons poursuivi notre chemin.

 

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La plupart des maisons sont en bois et en tôles comme partout ailleurs. En outre, les fils électriques gâchent un peu le paysage. Toutefois, on peut apercevoir quelques habitations traditionnelles ifuago. J'ai même vu une sculpture en bois, probablement d'un dieu.

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Plus nous descendions, mieux nous pouvions voir le village central au milieu des rizières.

 

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Pour rejoindre cette partie du village, nous n'avions pas d'autre moyen que de marcher sur les murets en pierre délimitant chaque culture. C'est, d'ailleurs, l'une des spécificités des rizières de Batad. D'où l'impression d'amphithéâtre qui saute aux yeux lorsque l'on découvre le site d'en haut pour la première fois.

 

Ces murets sont plus larges qu'on pourrait le penser mais de là à croiser quelqu'un... Certaines parties sont un peu dégradées, alors il faut quand même bien regarder où l'on pose le pied à moins de vouloir prendre un bain de boue...

 

Batad connaît deux périodes de plantation; à l'époque où nous étions, les plantations étaient pratiquement terminées. En avril, le paysage doit être particulèrement verdoyant, mais nous avions déjà de jolies couleurs.

 

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Bizarrement, nous n'avons croisé aucun touriste ou alors nous en voyions de loin mais par rapport au nombre de jeepneys qui attendaient en haut, c'était surprenant. Dans le village d'en haut, il y a plusieurs auberges qui offrent un point de vue sur le site. Je suppose que beaucoup de touristes s'arrêtent là et se contentent de siroter leur bière en contemplant le paysage. Bon débarras. Par contre, nous pouvions voir des enfants s'amuser dans les rizières, couverts de boue, attrapant des petits poissons.

 

 

 

 

 

 

Nous nous sommes rapprochés du village qui avait une petite église verte. Des églises jusqu'ici. incroyable.

 

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Nous nous sommes assis dans un coin près du village pour pique-niquer, entourés par le calme et admirant les reflets des sommets dans l'eau des rizières. Après une agréable pause,, nous avons repris notre parcours sur les murets.

Le paysage se faisait encore plus beau, d'autant que le temps s'était complètement dégagé.

 

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Nous avons finalement atteint les escaliers les plus à droite des terrasses et nous les avons remontés pour avoir un autre point de vue.

 

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Sur les photos, tout semble très plat. En réalité, croyez-moi, les escaliers étaient très pentus.

 

Nous avons retraversé horizontalement les terrasses pour regagner le village du haut.

Nous avons aperçu quelques femmes qui s'occupaient des dernières plantations. Une femme qui rentrait chez elle, nous a proposé de la suivre pour que nous ne perdions pas de temps en resdescendant plus bas que nécessaire. J'étais dubitative quant à ses intentions, mais sa proposition était tout à fait honnête et sympathique puisqu'elle nous a menés près du sentier comme promis.

 

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Derniers regards vers les rizières.

 

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Nous sommes remontés jusqu'au col, sommes redescendus de l'autre côté jusqu'à la jonction où nous attendait notre conducteur qui nous a ramenés à Banaue. Nous avons dîné tôt et fait un brin de toilette car notre bus de nuit partait dès 18h30 (enfin, en retard, comme d'habitude).

 

Certains guides disent que les rizières en terrasse de Banaue sont la "huitième merveille du monde". Après notre journée à Batad, j'étais complètement conquise et ne peut qu'approuver ce qualificatif bien que je regrette que mes photos ne rendent pas justice à la splendeur du site. Il ne s'agit pas que des terrasses en elles-mêmes, mais tout  compte : le cadre, les montagnes et la jungle, les palmiers et les huttes, les couleurs de la terre, les reflets, le calme...

 

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